Ce fichu hibou était vachement vicieux. Emma n'était pas douée pour courir. Et elle était encore moins douée pour récupérer des animaux au vol. Tout cela réuni apparaissait un curieux ensemble. Emma, par malheur, ne s'en rendue compte seulement plus tard. Elle se retourna, et vit Ambrine morte de rire en train de la regarder.
Elle se stoppa immédiatement, regarda Ambrine et compris la situation. À sa tour, elle éclata de rire.

- Ah, je ne t'avais pas vue ! Merci, mais je crois bien que je vais abandonner l'affaire, cet hibou est bien trop rapide !

Beaucoup d'élèves étaient dans la volière, aujourd'hui. En fait, Emma n'y était presque jamais, et n'était pas vraiment au courant de se qui s'y passait. Lorsqu'elle envoyait des lettres, chose assez rare, elle ne restait jamais longtemps. Emma observa attentivement, et remarqua qu'autour d'elle, tous les élèves provenaient de Poufsouffle.

La jeune fille s'apprêtait à prendre des nouvelles d'Ambrine, lorsque dans sa réflexion, elle fut interrompue. Un marin pêcheur entra dans la Volière. Un oiseau de ce type là, ce n'était tout de même pas commun ! Pouvait-il porter des lettres ? Avoir le même rôle qu'un hibou. Emma n'eu pas besoin de trouver des réponses, car l'oiseau n'était plus là. À la place, une Serpentard assez âgée prenait place.
Emma resta interdite quelques secondes. [ Un marin pêcheur au milieu de la Volière. Puis l'oiseau qui se transforme en Serpentard. Il me manque une case, là ! ]
Un petit instant de réflexion, et elle compris. Mais bien sûr ! [ Un animagus ! J'aurais dû y penser avant. ]
La stupéfaction fut remplacée par de l'admiration. Sa mère lui en avait, des animagus. Et elle avait même eu la chance d'assister à 2 transformations. Mais on lui avait surtout dit que cela nécessitait énormément d'entraînement, et une grande capacité magique.

- Oh, bravo ! Ça doit être tellement incroyable, de pouvoir être un oiseau, de pouvoir survoler des merveilles de la nature !

La Poufsouffle parlait plus à elle-même qu' à d'autres personnes présentes, elle était perdue dans ses pensées. Elle avait rêvé tant de fois, et tant de nuits, de prendre de la hauteur. Et cette sensation de prendre le vent, de planer ou de descendre en piquet. Si elle pourrait peut-être prendre son envol quand elle sera plus endurante en balai, il y a certaines sensations que l'on ne pouvait pas percevoir.

Ellie donna ensuite quelques explications sur les animagus. Une autre première année avait semblé être aussi surprise qu'Emma. Au moins, ce n'était pas la seule élève à encore être étonné de certains phénomènes magiques !

[ L’amie des gus ? Mais de quels gus parle-t-elle ? ]

* Chose avait beau être intelligente et même - lui disait son frère - une fille à la vivacité extraordinaire, elle n’avait pas tout compris à ce que venait de lui expliquer la poufsouffle qui venait de faire son entrée dans la volière. Pratique, ça oui, ça devait l’être drôlement ! Chose imaginait déjà tout ce qu’elle pourrait faire si elle était capable de se changer en oiseau. Malheureusement, elle n’avait que 11 ans et était très loin de pouvoir se vanter d’une telle maitrise de la magie. Elle n’était même pas capable de se souvenir correctement de la formule lui permettant d’utiliser le maléfice du bloque-jambe. *

- Oh pardon, je pensais que vous étiez une élève, * dit-elle confusément à Makta lorsque celle-ci lui expliqua être une adulte. *

* Les uniformes employés par l’école ne permettait visiblement pas bien de différencier les élèves des membres du personnel. Peut-être cette femme était-elle chargée d’entretenir la volière ? Chose ne put réprimer un regard d’admiration lorsque celle-ci confirma qu’il s’agissait d’un niveau de magie avancée. Cependant, elle fut plus marquée encore par la suite de ses propos. Dès 14 ans ?! C’était sitôt, si jeune ! Et encore si loin d’elle, d’une certaine façon. *

- Moi c’est Chose, * dit-elle très humblement, fixant momentanément un grand duc qui engloutissait bruyamment un Royal bon bec très agité. * Henwenn… Excusez-moi mais… où est-ce que c’est, exactement, la gadoue ? * demanda-t-elle naïvement. *

* Probablement que le gus avec qui elle était amie et qui lui avait appris le tour en était originaire. *

* Ellie était étonnée de voir autant de monde dans la volière et les oiseaux paraissaient particulièrement agité. Dans un coin elle vit un hibou plutôt calme et décida de l'attraper pour envoyer vite fait son courrier avant que sa voisine ne la déclare morte.

Pendant ce temps la serpentard donnait plus de détaille sur les Animagus, les deux premières années étaient surprise tout autant qu'elle l'année dernière par rapport à cette école de magie. Lorsque Matka lui adressa la parole, Ellie lui sourit toujours traumatisé par les Animagus même si un petit oiseau ne pourrait pas lui faire grand mal à côté de la panthère qu'était son père.

Chose était gênée d'avoir cru que Matka était une élève mais même si elle était adulte la serpentard était tout de même élève.
Puis cette dernière se présenta, elle s'appelait...Chose ? Mais quels parents censé appelait son enfant comme ça ?! Ce n'était pas un objet! La pauvre ça ne devait pas être facile tous les jours. *

Euh... Chose c'est ça ? T'en fais pas Matka est bien élève ici, c'est juste qu'elle est maintenant en septième année, si es calculs sont bons ? Donc à 17 ans, tu es adulte.

Et la quoi ? La gadoue ? Pourquoi tu cherches de la gadoue ?

14 ans ? C'était tout de même extrêmement tôt ! Et tous ces élèves devaient avoir un énorme pression pour réussir. Pas sûr qu'Emma apprécierait. Si la Serpentard disait vrai, cette capacité demande du travail et une maîtrise exceptionnelle de la magie. Il fallait donc être très motivé, et ce serait dommage d'être forcé. Et puis, ça devait être un poil désagréable au début, de se retrouver dans un autre corps, non ? Emma adorerait, sans aucun doute devenir un animal, mais ça ne devait pas être le cas de tout le monde. Mais bon, après tout, c'était une culture différente, les mentalités ne devaient pas être les mêmes qu'ici.

Mais les élèves sont obligés ? Il y en a aucun qui refuse ? Ça doit être dur à vivre, dans ce cas.

Emma était restée bloquée sur la dernière phrase de Chose. Mais pourquoi parlait- elle de gadoue ? Ça n'avait absolument aucun rapport avec ce qu'elles disaient avant, non ? La gadoue était de la boue avec de l'eau, mais elle devait bien le savoir.
C'est quand elle prononça "la gadoue" dans sa tête qu'elle compris. Chose ne devait pas bien connaître les autres écoles de magie.

Ce n'est pas la gadoue, c'est "Uagadou". Je n'y avait jamais pensé, mais c'est vrai que la consonance ressemble ! C'est une autre école de magie, qui se trouve... Je ne sais pas, en fait !

Apparemment, Ellie connaissait la 7eme année, mais ce n'était vraiment pas le cas d'Emma. À son tour, elle se présenta

- Je suis Emma Potfleur, en 1ere année. Et à Poufsouffle également, même si je pense qu'il n'y a pas besoin de le préciser, dit-elle en regardant son uniforme.

[ Ah! Mais oui bien sûr, Uagadou pas la gadoue ! ]

* Après que Emma de soit présenté, Matka continua ses explications sur cette école de sorciers d'Afrique en parlant des Animagus, mais elle ne precisa pas que les sorciers de cette école n'utilisait pas de baguettes magiques. Leur magie sortait de leur main !

Ellie était soulagée d'avoir bien entendu le nom de Chose, pensait avoir mal entendu mais puisqu'elles étaient au moins deux à avoir entendu la même chose, c'est que ça devait bien être son nom.

Puis la discussion bascula sur les oiseaux de la volière, en tout cas celui de la Serpentard qui avait un ruban rouge accroché à sa patte. La blairelle avait vu, tout à l'heure, que d'autres oiseaux avait reçu un traitement similaires, certains étaient même de couleur anormale pour un oiseau. *

Si tu regardes les autres oiseaux, ils sont pas tous normaux, donc ça doit peut être être Peeves, non ?

* Pour elle se tourna vers les deux blairelles. *

Vous avez vu quelque chose ?

* Il fallut un peu de temps à Chose pour remettre les choses dans l’ordre. Uagadou était une école de magie, tout comme Poudlard et, finalement, il ne s’agissait pas d’être ami avec un quelconque gus, mais d’une sorte de compétence dont elle ne saisissait pas encore la prononciation exacte. Ainsi, en Afrique, les élèves étaient poussés à se transformer en animaux ? Chose trouvait cette idée aussi stylée qu’intimidante. L’espace d’un instant, le regard rêveur, elle se demanda ce que ça faisait de voler, mais elle en vint rapidement à se demander, aussi, ce que ça faisait de s’écraser. C’était de la grande magie, à ne pas en douter. 17 ans n’était pas être adulte, mais à 19 ans, ça oui. Ce n’était pas étonnant, donc, que cette Makta sache faire beaucoup plus qu’eux. Mais les autres… 14 ans ? Elle n’en revenait toujours pas. *

* Dans le flot de la conversation, elle apprit que Poudlard disposait d’une formation pour devenir… ce-truc-en-gus. C’était une chose dont elle n’était pas du tout au courant, mais peut-être était-ce réservé aux élèves plus âgés ? *

- Et tu peux te transformer en ce que tu veux ? * demanda-t-elle les yeux brillants, pleine d’admiration pour cette élève qui était déjà une belle femme pleine de talent. *

* Mais une question bien plus importante demeurait et Chose brûlait de la poser. *

- Mais du coup... quand t’es en oiseau, tu fais caca comme eux ??

* Son frère Modique lui avait expliqué que dans certaines régions du monde, certains animaux faisaient des excréments carrés. Cela devait être sacrément rigolo ! A choisir, elle se transformerait peut-être en ça, pour voir. Comment ça s’appelait déjà.. ? *

* Une autre pensée surgit. *

- Et tu peux avoir des bébés oiseaux ?

* La conversation dévia soudainement sur un autre sujet. Surprise, Chose observa les oiseaux aux alentours, déçue d’apprendre que les jolies couleurs dont ils étaient pourvus n’étaient pas naturelles. Elle qui pensait que c’était des espèces particulières utilisés seulement par les sorciers les plus charismatiques. *

- Excusez-moi mais… c’est qui Pive ? * demanda-t-elle honteuse, les joues empourprées. *

* Décidément, elle avait beaucoup à apprendre sur cette école. *

Uagadou semblait être une école très intéressante. Si Emma en avait déjà entendu parler, c'était seulement de nom, ou avec des informations très vagues. À vrai dire, elle avait beaucoup de mal à s'imaginer comment une école de magie pouvait être vraiment différente de Poudlard. C'était devenu un modèle pour elle, mais une école si lointaine devait être diablement différente.

Ça doit être très enrichissant, de faire ses études dans deux pays éloignés. Et puis ce n'est pas si grave, de terminer plus tard.

Ce détail semblait bien embêter la Serpentard, mais Emma n'y voyait pas d'inconvénients. Et de cette façon, elle avait plus de temps pour choisir sa formation après les Aspics.
Chose posa plein de questions sur les animagus, et pour la plupart, Emma n'en connaissait pas les réponses. Mais ce qui l'a faisait rire intérieurement, c'était le chemin qu'avait dû emprunter Chose. Pour arriver à ce genre de question,il devait s'en passer des choses dans sa petite tête !

Le sujet tourna ensuite vers Peeves. Là, Emma fit profil bas. Peut être que par hasard, elle serait liée à cette affaire ? Certains oiseaux avaient eu le droit à un petit relooking de Noël, mais pouvait on en vouloir à Peeves ? Oui, sûrement, mais ce n'était que de petits rubans, il n'y avait pas de quoi s'alerter.
La jeune fille fut bien contente que Chose posa une question. Ainsi, elle n'avait pas à répondre à la précédente.

Peeves est un des nombreux fantômes de Poudlard, comme le Moine Gras ou le baron sanglant. Sauf que lui, c'est un esprit frappeur, qui met un peu de bazar dans le château.

* Matka ne pensait pas à Peeves, mais alors qui pouvait être derrière tout ça ? En tout cas on aurait dit que la Serpentard avait une idée derrière la tête.

Ellie écarquilla les yeux, surprise, quand le ruban s'enflamma, la septième année avait quand même l'air frustrée mais pourquoi ? À cause des ces rubans ? Non ça ce n'était rien mis à part que les oiseaux n'avaient rien demandé.

La deuxième année réfléchis donc un peu plus sur la question mais ne voyait pas eu aurait pu le faire mais elle voyait bien quel genre de personne était capable de faire ça, comme tout le monde ici d'ailleurs. *

Alors c'est probablement un farceur débutant qui a fait ça ? Je ne sais pas. Mais quelqu'un a bien dû voir quelque chose non ?

Je me suis permise de répondre

Si Peeves n'était pas au cœur de tout ça, qui en était la cause ? Emma réfléchissait à toute vitesse. Un farceur n'aurait aucune raison de faire ça. Il aurait fait en sorte que ça se remarque, que ça embête ou que ça soit drôle, mais là ce n'était pas vraiment le cas. Cela devait être autre chose ! C'était peut être quelqu'un de mal attentionné ? Mais en quoi un simple ruban pouvait être dangereux ?

À ce moment-là, le ruban tomba et s'enflamma et disparaît. Emma fut sortie de sa rêverie d'une manière bien brutale.

Ahhh ! Mais c'est quoi ça ? Respirant un bon coup, en essayant de comprendre, elle poursuivit. Mais ça n'a aucun sens !

Emma était vraiment surprise. Un ruban qui s'enflamme, ce n'était pas très utile. Et pourquoi cela arrivait lorsqu'il touchait le sol. Elle regarda les filles, comme si elle espérait que la réponse serait écrite sur leur front. Elle observa autour, avec un peu d'inquiétude. Y-avait-il d'autres hiboux avec des rubans ?

Il faudrait peut-être vérifier si les autres oiseaux ont un ruban. Et... Ils ne risqueraient pas de s'enflammer, surtout ? Sa voix était un peu confuse, car elle n'était pas sûre de tout comprendre. C'est dangereux !

Est-ce que quelqu'un se serait amusé à mettre en danger des oiseaux qui n'ont rien demandé ? Les raisons paraissaient obscures, et inquiétaient vraiment Emma, contrairement à ce que montraient ses camarades.

* Le vent soufflait. Le vent hurlait et faisait s'enrouler et se déplier en claquant les drapeaux brodés du blason de l'école plantés le long de la rambarde de pierre. Ses oreilles lui sifflaient et il lui semblait tous ses sens mis à vif alors qu'il gravissait quatre à quatre le tortueux escalier de la Volière, souffrant du gémissement des bourrasques entre les interstices et du souffle ininterrompu qui lui passait sur la peau comme du papier de verre. Le bas du visage rentré dans l'écharpe verte et argent qui lui enserrait le cou, il tenait l'enveloppe étroitement serrée entre ses doigts, effrayé qu'une rafale trop audacieuse ou qu'un traître faux-pas ne la lui arrache.

Trop occupé à serrer des dents face à cet assaut de son ouïe et de l'épiderme, il ne s'aperçut pas qu'en face lui descendait une jeune fille rousse. Ce fut elle qui, à une fraction de seconde de la collision, esquissa un pas de côté pour éviter l'inévitable: un regard meurtrier à son égard et maudissant entre ses dents la mauvaise éducation des garçons d'aujourd'hui, elle laissa le Rosario continuer son ascension, les mains crispés autour de l'enveloppe. *

[ Pour l'envoyer vérifier l'adresse et le nom mais alors choisir l'oiseau le plus discret quel délai ça prendra faut-il lui demander par écrit directement non tient je me contenterai d'attendre oui mais alors comment savoir que c'est accepté prendre le brun là celui-là parfaite fourrure et les formules de politesses est-ce qu'ils s'en fichent j'espère bien j'en ai mis juste assez et puis ce délai si ]

* Les nerfs à vif, Pandore attrapa la première chouette effraie qui lui voletait sous le nez et lui attacha la lettre aux pattes. *


* Sur ces entrefaites, le Serpentard pivota sur ses talons et dévala les escaliers, le vacarme assourdissant de l'endroit en mille échos dans son crâne lui donnant la nausée - se pointait déjà un terrible mal de tête. Les yeux brûlants, les oreilles sifflantes et la tête lourde, il reprit la direction du château, espérant vaguement que son correspondant prenne le temps de recevoir la missive. *

Ambrosia profita d'un moment de libre pour aller voir sa chouette effraie, Ascalaphos. Elle voulait lui confier une lettre pour ses parents.

C'était les vacances et pourtant la blairelle avait un emploie du temps quasi aussi chargé que durant l'année scolaire. Mais elle était contente. Entre le Lac Noire, le marchand de glace et les différentes activités proposés, elle n'arrêtait pas. Ambro voulait tenir sa famille au courant de toutes ses aventures.

Arrivée dans la volière, elle se dépêcha d'aller retrouver sa chouette.

Coucou Ascalaphos. Tient mon grand. J'ai une friandise pour toi.

La quatrième année attendit que la chouette est finit de manger avant de la caresser.
C'était apaisant. Son plumage était doux et Ambro adorait sa couleur. Son Ascalaphos était magnifique.

Tient, voici une lettre. Peux-tu aller la donner à mes parents, mon tout beau.

Ambrosia regarda sa chouette prendre son envole. La blairelle espérait que cette fois Ascalophos ne se trompe pas. La dernière fois qu'elle lui avait confié une lettre, il lavait déposé chez ses grands-parents. Il faut dire, que leur manoir est plus prêt.
Mais en réel, sa chouette était elle distraite ou un peu paresseuse ?

Joyce poussa la porte de la volière, sa lettre à la main. Quand elle entra elle posa un regard émerveillé sur le balais majestueux de ces immenses oiseaux. L’endroit était désert, malheureusement, la jeune fille s’approcha d’une fenêtre et pris le temps d’observer les élèves restés dehors pendant leur temps libre. Leurs rires arrivaient jusqu’à ses oreilles et la rendaient nostalgique.

Depuis son arrivée à Poudlard l’aiglonne se sentait terriblement seule. Sa timidité l’empêchait d’oser aller vers les autres et la solitude lui pesait de plus en plus. Dans le monde moldu, ses amis étaient habitués à son caractère, ici il fallait tout reconstruire.
Sa mère avait peut être raison quand elle disait que sa place n’était pas à Poudlard, peut-être qu’elle aurait du contenir sa magie et rester au près de ses parents.

L’aiglonne serra la lettre qu’elle avait écrite à ces derniers dans sa main.
Aller dépêchons, un devoir de métamorphose l’attendais dans sa salle commune. Joyce se retourna et compris que missionner un de ces oiseaux n’allait pas être si simple.

L’aiglonne s’approcha d’une chouette portant un écusson, elle tendit sa main vers elle pour établir un contact. Visiblement elle ne vit pas ce geste du bon œil puisqu’elle mordit le doigt de la jeune fille.

Joyce bondit en arrière, en secouant sa main. Son devoir de métamorphose allait devoir attendre !

Je te rejoins Aujourd'hui, Emma n'était pas de très bonne humeur. Elle attendait une lettre d'une amie qui lui avait promis de lui écrire régulièrement, mais rien n'arrivait. La jeune fille était donc bien inquiète, et ses problèmes empiétaient sur son humeur. Elle avait décidé d'aller faire un tour à la Volière, au cas où. Elle savait bien que ce n'était pas comme ça que les lettres fonctionnaient, mais peu importait. Elle en avait envie, comme si ce petit geste pouvait aider la lettre à lui parvenir plus vite. Et puis, peut-être qu'elle y trouverai une bonne surprise. Le chemin vers la Volière lui permit de se détendre un peu. Marcher seule, tranquillement, c'est bien ce dont elle avait besoin. Elle ne mit pas très longtemps à y arriver, car sa hâte d'arriver lui fit accélérer le pas. Elle y entra, espérant s'y retrouver seule. C'est dans un petit soupir qu'elle remarqua que ce n'était pas le cas. Une première année de Serdaigle était là, à regarder à travers la fenêtre. Elle semblait apprécier ce petit moment de solitude, d'observation. La solitude... C'est un sentiment qu'Emma avait longtemps ressenti au quotidien. Elle n'avait pas vraiment eu le choix. C'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour trouver du calme et du silence. Elle s'y était construit son petit monde, s'y était enfermé, choisissant la facilité. Mais, à Poudlard, tout cela avait changé. Elle s'était retrouvé avec beaucoup d'enfants de âge, et elle s'était ouverte plus facilement. Elle avait surtout passé moins de temps seul, privilégiant d'autres activités. Elle réservait cela aux mauvaises journées, lorsqu'elle avait besoin de se détendre. Elle passa derrière l'élève sans lui parler, et fit un tour de la Volière. Sans trop d'étonnement, elle n'y trouva rien. Se mordant la lèvre, elle se demandait la raison de ce retard. Elle allait devoir être patiente. En faisant demi tour, elle remarqua que la Serdaigle avait bougé. Elle était en train d'essayer d'approcher une chouette, sans succès. Cette dernière lui morda vigoureusement le doigt. Ce n'était pas ça apparemment. Emma commençait à avoir l'habitude des chouettes récalcitrantes, à force de côtoyer la chouette d'Ellie, Bermude. À moins que ce soit Kira. Elle ne se souvenait plus. Ça va ton doigt ? La chouette n'a pas l'air très coopérative.

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* Joyce fut surprise de voir qu’elle n’était plus seule dans la volière lorsqu’une jeune fille lui adressa la parole. Elle était probablement plus âgée qu’elle et portait un uniforme aux couleurs des Poufsouffle. L’aiguillon la dévisagea et se tourna vers la porte, non ce n’était pas un fantôme, elle n’y connaissait rien au monde de la magie, enfin seulement ce que sa mère avait bien voulu lui raconter, mais cette fille ne ressemblait à aucun des fantômes qu’elle avait aperçus ici. Elle était indéniablement de chair et d’os.

Le premier effet de surprise passé, Joyce analysa mentalement l’intervention de la jeune Poufsouffle. Elle s’était fait pincer le doigt par l’oiseau et la jeune fille demandait si elle ne s’était pas fait trop mal. Joyce regarda son doigt, il lui faisait mal, mais n’avait aucune réelle blessure, puis leva la tête vers elle.
*

Hum, non ça va, ça va c'est rien.

* La Poufsouffle avait aussi dit quelque chose à propos de ce maudit oiseau. Fallait-il que Joyce réponde à ça ? Décidément, elle n’était vraiment pas douée pour les interactions sociales. Elle lui lança un de ses sourires avant de lui répondre. *

Effectivement, je n'ai pas trop la côte auprès de ces oiseaux, un comble pour une Serdaigle.

* En tentant un ton un peu humoristique, Joyce n'essayait pas de détendre l’atmosphère, mais de se détendre elle-même. Si elle continuait d’être comme ça, elle n’aurait aucun ami à Poudlard. *

La Serpentard se glissa discrètement à l'intérieur de la volière de l'école, espérant pouvoir réaliser sa mission sans que personne ne se mette en travers de sa route. Par chance, une seule autre élève était occupée à rédiger un courrier. Un sourire espiègle dessiné sur les lèvres, Sixtine s'adossa contre un mur en pierre après avoir vérifié la propreté de ce dernier et remonta son écharpe jusqu'à son nez pour se protéger des odeurs nauséabondes qui lui soulevait le cœur. Enfin, l'élève de Serdaigle se redressa, plia sa missive et s'approcha d'une chouette qui semblait somnolente. Au bout de quelques instants, le volatile accepta la lettre, sans toutefois se presser de prendre son envol, contrairement à l'élève qui tournait déjà les talons. Attendant que la porte, ce soit refermé derrière elle, la Verte et Argent s'approche de la chouette et lui tendit une friandise, s'emparant ainsi de la lettre de la Serdaigle. Déchirant le cachet pour prendre connaissance du contenu, elle poussa un soupir victorieux. Il ne s'agissait pas vraiment des rumeurs les plus croustillantes, mais certaines pourraient certainement faire rougir quelques élèves de Serdaigle. Fourrant la missive à l'intérieur de sa poche, Sixtine quitta la volière, fière d'elle.